Le Cabinet du Dr Badach, dentiste Paris 5 (75005), utilise le laser afin d'améliorer l'éfficacité des traitements et le confort du patient.

COMMENT SE DEROULE LE PROTOCOLE DE SOINS DES GENCIVES ?

il s'agit d'un protocole très précis et rigoureux qui a prouvé sa grande éfficacité .

1) Examen de la cavité bucco dentaire

Celui ci doit être minutieux et débuter par l’examen des muqueuses vestibulaires et linguales sans oublier le voile du palais, le plancher buccal et la langue.

Une sonde ou un CK6 très fin permettent d’explorer les espaces sous gingivaux particulièrement au niveau des molaires afin de constater la présence éventuelle d’un biofilm résiduel. (Lindhe J, Nyman S. 1975). Le patient doit apprendre à maitriser parfaitement l’hygiène  de ces zones postérieures délicates.

hygiene dentaire

2) Examen de la variation des mobilités

Les mobilités initiales signalées sur la fiche de diagnostic (de 1 à 4), sont vérifiées à 6 mois et à 12 mois, puis chaque année. Si une dégradation ponctuelle ou un manque d’amélioration général est constaté, il faut rechercher la cause (équilibration ? problème endodontique ? traumatisme ? statut médical ? …), le traitement de cette cause est une priorité après la maintenance parodontale. (fig.10) (Charron J, Mouton C. 2003)

3) Examen comparatif des radiographies

Une radiographie panoramique de contrôle (ou un bilan long cône) est conseillée chaque année pendant les deux années qui suivent le traitement d’une parodontite ou d’une péri implantite puis en fonction de l’évolution, cette fréquence peut être diminuée par le praticien.

Il est important que cette radiographie soit prise par le même radiologue et avec les mêmes réglages que la radiographie initiale afin de comparer l’évolution des lésions et la qualité osseuse générale. (Fig.11).

4) Vérification de la flore bactérienne sous microscope

Au cours de la consultation initiale et des maintenances parodontales,  la présence d’un microscope bactériologique au cabinet est indispensable (fig.12).
La flore bactériologique initialement constatée ayant été notée sur la fiche parodontale, il est simple d’effectuer une vérification et une comparaison des bactéries pathogènes visibles au microscope à contraste de phase (Chardin H et al. 2006) (Carranza Fa JR et al. 1983) (Bidault P et al. 2005).
Il est également possible de conserver des images pour pouvoir les comparer et les visualiser avec le patient pour une meilleure motivation .

Au cours du diagnostic initial, l’examen bactériologique sous microscope est complété par une sonde ADN (PCR Real Time) pour préciser la flore bactérienne invisible, mais au cours des maintenances parodontales, un simple examen comparatif des bactéries visibles sous microscope est suffisant en complément de l’examen clinique et radiographique.

 

A. LE PROTOCOLE ACTIF DE DESINFECTION:

Ce protocole de maintenance est commun à tous les patients quelque soit le résultat décelé à l’examen clinique préalable. Il se déroule en 4 séances éspacées d'un minimum 15 jours.

1) Décontamination sous gingivale sous povidone iodée.

Cette action est réalisée sans anesthésie locale sauf cas particulier et le matériel Air  Flow Master Piezon de EMS (fig.13a) est parfaitement bien adapté à cet acte. Il permet un réglage très précis avec une vibration ultrasonique longitudinale qui autorise un lissage tangentiel du cément radiculaire sans altération de celui ci.

Le flacon est rempli de Povidone iodée (Bétadine jaune) dans un pourcentage d’environ 10 % qui correspond à 4 volumes du bouchon de Bétadine pour l’ensemble du flacon irrigant.

La vibration choisie est assez douce particulièrement sur les dents vivantes des jeunes patients et l’insert très fin permet une légère pénétration sous gingivale en restant tangentiellement à la surface radiculaire et sans jamais forcer la cicatrisation de l’épithélium de jonction . (Fig.13b).

 

Cette action de décontamination gingivale est rigoureusement effectuée sur chaque surface accessible, particulièrement dans chaque espace interdentaire ou inter radiculaire.

2) Détartrage général minutieux

Immédiatement après la décontamination sous gingivale sous Povidone iodée, l’assistante change le flacon pour un flacon d’eau stérile (ou eau décontaminée additionnée de quelques cc de Calbénium).
Le détartrage est effectué après la décontamination pour permettre conjointement le rinçage de l’instrumentation ultrasonique et de toutes les tubulures internes. (fig.14)

Cette phase de détartrage est relativement simple chez les patients qui maitrisent une très bonne hygiène bucco dentaire mais peut s’avérer longue chez les patients fumeurs ayant une mauvaise hygiène bucco dentaire. Ce facteur temps est pris considération lors de l’élaboration du devis de maintenance.

3) Aéropolissage des dents et des racines accessibles

Les actes précédents (lissage du cément et détartrage) ont provoqué l’apparition d’une smear layer qui peut venir obstruer les tubuli dentinaires.
Cette boue cémentaire doit être évacuée minutieusement sur chaque racine accessible.
Pendant cette phase d’aéropolissage, un nettoyage des taches résiduelles visibles sur l’ensemble des couronnes dentaires est également effectué (Fig.15).

 

4) Oxygénation sous gingivale des tissus parodontaux.

La préparation initiale ayant été effectuée préalablement, une oxygénation des tissus est réalisée par dépôt de peroxyde d’hydrogène à 3 % dans les zones où une décontamination laser assistée semble nécessaire (fig.23).

Cette eau oxygénée est laissée en place 2 ou 3 minutes (le temps de préparer le laser).

 

5) Décontamination laser assistée par photothérapie dynamique (Rey G. 2000)

La photothérapie dynamique (P.D.T.)  est l’activation d’une substance par un rayonnement.
Dans ce cas, l’accepteur de l’énergie photonique est l’oxygène fondamental qui se trouve à l’état naturel dans les cellules et dont le pourcentage est augmenté par l’addition préalable du peroxyde d’hydrogène.

a) la P.D.T. et les réactions de photo-oxydation
Le rayonnement laser propulse les photons à l’intérieur des tissus cibles jusqu’à une profondeur qui peut atteindre ou dépasser les 10 ou 15 mm avec certains rayonnements (Nd YAG ou Diodes).

L’énergie des photons est transférée aux molécules cibles qui deviennent porteuse d’un excès d’énergie qu’elles vont transmettre au Dioxygène (Oxygène fondamental présent dans les tissus cibles).

Cette énergie photonique permet la transformation de l’oxygène fondamental en oxygène singulet (.O = O.).
L’oxygène singulet (Dioxygène diamagnétique) s’isomérise en une microseconde pour devenir de l’oxygène triplet (Dioxygène paramagnétique) d’une durée de vie de l’ordre de la milliseconde avant de revenir à la molécule d’oxygène fondamental disponible pour une nouvelle excitation.

L’effet bactéricide de l’Oxygène singulet et de l’Oxygène triplet permet une décontamination immédiate et en profondeur des tissus parodontaux. (Rey G. 2000)

b) Les lasers efficaces et leurs réglages

Par contre, les réglages actuels des lasers Diodes modernes permettent d’effectuer cet acte sans anesthésie car leur réglage précis permet une maitrise total de l’effet thermique sur les tissus cibles.


Avec les lasers Diodes actuels (Wiser et Wiser Icon), deux réglages permettent une action indolore sans anesthésie (choix en fonction des tissus cibles).
PDT faible : 3000 Hz avec une puissance moyenne de 0,4 à 0,5 watt
PDT moyenne : 6000 Hz avec une puissance moyenne de 0,7 à 0,8 watt
Le réglage en microseconde de ces lasers permet des milliers d’impacts par seconde, soit donc une production d’oxygène singulet beaucoup plus importante. (fig.24)

Le cabinet est équipé d'un laser Diode type Wiser.

B) LE PROTOCOLE DE MAINTENANCE:

après la première phase nous revoyons le patient tous les 3 à 4 mois pour surveiller l'évolution.

 

 

Nous nous tenons à votre entière disposition , votre cabinet Dentistes Paris 5 (75005).